

Virginie
LEFÈVRE
Rédactrice Sirenergies
Table des matières
December 3, 2025
6
min de lecture
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27 % : c’est l’augmentation du niveau d’obligation imposé aux fournisseurs d’énergie pour la 6e période des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) qui s’ouvre le 1er janvier 2026.
Cette montée en puissance illustre la détermination de la France à atteindre la neutralité carbone en 2050.
Souvent critiqué pour sa complexité, ses risques de fraude ou ses impacts financiers sur les consommateurs, le dispositif des CEE reste un levier efficace de la transition énergétique.
Depuis 2021, il aide à financer chaque année plus d’un million d’opérations.
Étendue sur cinq ans pour s’aligner avec la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), la 6e période entend encore accélérer la dynamique, tout en répondant aux critiques.
Qu’est-ce qui change concrètement pour 2026-2030 ?
Quels impacts prévoir sur votre facture d’énergie et vos projets ?
Comment anticiper et transformer les CEE en véritable opportunité ?
Décryptage du décret du 30 octobre 2025 et des évolutions à venir en 2026.
Depuis 2005, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) jouent un rôle central dans le financement de la transition énergétique en France.
Ce dispositif extrabudgétaire s’appuie sur l’investissement privé et le principe du "pollueur- payeur".
Les fournisseurs d’électricité, de gaz et de carburant ont l’obligation de financer des actions d’efficacité énergétique pour compenser l’impact environnemental de leurs activités.
Pour prouver leur engagement, les acteurs "obligés" doivent obtenir des CEE.
Ces certificats attestent des économies d’énergie générées grâce aux projets qu’ils ont soutenus.
L’objectif est clair : accélérer la transition énergétique sans peser sur le budget de l’État.
Ménages, entreprises, collectivités ou copropriétés : les CEE sont accessibles à tous pour alléger le coût de la rénovation, de la décarbonation et de l’efficacité énergétique.
Efficacité : tel est le maître-mot de la sixième période des CEE (encore appelée période P6).
L’objectif : atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément à la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC).
Pour répondre aux critiques, l’accent est mis sur les opérations performantes de décarbonation et de rénovation énergétique.

Face à l’urgence climatique, la sixième période des CEE confirme la hausse continue du niveau d’obligation imposée aux fournisseurs d’électricité, de gaz et de carburant.
Au cours des cinq prochaines années, ces acteurs devront générer chaque année un volume de 1 050 TWh cumac d’économies d’énergie, soit un total de 5 250 TWhc.
La hausse atteint 27 % par rapport aux années 2023 à 2025.
Dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique, 25 % de l’obligation annuelle (soit un volume de 280 TWhc) sont réservés aux ménages les plus modestes via le CEE Précarité.
Sur le plan financier, l’enveloppe passe de 6 à 8 milliards d’euros en 2026.
Certains experts dénoncent néanmoins un tour de passe-passe, avec le transfert de certaines aides de l’État vers le mécanisme des CEE (notamment celles relatives à la mobilité électrique et la rénovation globale).
Source : Obligations CEE par période - ecologie.gouv.fr
Pour cette sixième période, le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est resserré afin de concentrer les bonifications sur les actions d’efficacité énergétique et de décarbonation les plus performantes.
Concrètement, ces évolutions se traduisent par :
Au total, plus de 200 opérations d’économies d’énergie sont éligibles.
Les industries et entreprises vont aussi bénéficier d’aides CEE renforcées avec :
Face aux risques de fraude toujours élevés, la sixième période des CEE renforce le dispositif de pilotage et de contrôle pour garantir toujours plus de transparence et d’efficacité :
Ne subissez pas la 6e période, pilotez-la.
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C’est un fait : les fournisseurs d’énergie et de carburant répercutent le coût des Certificats d’Économies d’Énergie sur les factures des consommateurs finaux.
En 2023, un rapport de la Cour des Comptes estimait que ce dispositif coûtait chaque année 164 euros en moyenne aux ménages, soit environ 4 % de la facture énergétique.
Avec la hausse de 27 % du niveau d’obligation des CEE sur la sixième période, l’impact financier pour les consommateurs reste difficile à évaluer.
La volatilité du marché des CEE laisse planer l’incertitude sur l’évolution des prix.
Si le gouvernement assure rester vigilant, une augmentation des factures demeure probable...
Les professionnels, entreprises et collectivités disposent de plusieurs leviers pour tirer parti du dispositif des CEE sans en subir les coûts :
Les CEE sont un outil incontournable pour financer la transition énergétique des ménages, entreprises et collectivités. Leur mise en œuvre est néanmoins complexe, exigeant une bonne compréhension des modalités administratives, fiches standardisées et critères techniques.
Vous souhaitez financer vos projets d’efficacité énergétique avec les Certificats d’Économies d’Énergie ? Sirenergies vous accompagne pour maîtriser ce dispositif.
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