🚨️Le pétrole et le gaz européen refluent avec les discussions sur l'Ukraine

Londres, 24 nov 2025 (AFP) - Les cours du pétrole et celui du gaz européen baissent lundi, ce dernier tombant même sous les 30 euros le mégawattheure pour la première fois depuis mai 2024, lesté par des négociations du plan sur l'Ukraine.

Les Etats-Unis et l'Ukraine ont loué des pourparlers "constructifs" à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens à Genève ce weekend.

Selon la Maison Blanche, ces discussions ont constitué "un pas en avant significatif" vers un règlement de ce conflit après près de quatre ans d'invasion russe depuis le 24 février 2022.

Cette dernière tentative de négociation "a fait naître l'espoir d'une augmentation significative de l'offre de pétrole", pesant sur les cours, indique Tamas Varga, de PVM.

La version initiale du plan américain pour l'Ukraine avait suscité l'opposition de Kiev et de ses alliés européen.

"Une nouvelle version, affinée, d'un cadre (pour un accord) de paix" aurait été rédigée, selon un communiqué de la Maison Blanche commun avec la délégation ukrainienne.

Ce bref texte affirme qu'un "futur accord" de paix avec la Russie "devra pleinement respecter la souveraineté de l'Ukraine".

Vers 11H25 GMT (12H25 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, cédait 0,38% à 62,32 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, s'inclinait de 0,40% à 57,83 dollars.

Le gaz naturel européen pâtit aussi des perspectives de paix en Ukraine.

S'y ajoute la "forte croissance annuelle des importations de GNL" (gaz naturel liquéfié), qui "a compensé la perte des volumes russes transitant par l'Ukraine", et "l'augmentation importante des apports de gaz aux terminaux méthaniers américains", précisent les analystes de DNB.

Et si la période de froid hivernal est synonyme d'un accroissement de la demande, "les prévisions annoncent un net réchauffement, ce qui réduira sensiblement" celle-ci, prévoient-ils.

Lundi, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, perdait 2,69%, à 29,380 euros le mégawattheure (MWh), peu après être tombé à 29,200 euros le MWh, un plus bas depuis mai 2024.

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