🚨️Le pétrole et le gaz en baisse à cause des craintes de ralentissement économique

29 avril 2025   •   2 minutes de lecture

Londres, 29 avr 2025 (AFP) - Les cours du pétrole sont en baisse mardi, les marchés s'inquiétant d'une dégradation de l'activité économique mondiale défavorable à la demande d'énergie, tandis que le gaz européen s'affiche au plus bas depuis juillet dernier.

Vers 09H10 GMT (11H10 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, perdait 1,62% à 64,79 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cèdait 1,50% à 61,12 dollars.

"Les négociations au point mort sur le commerce entre la Chine et les États-Unis augmentent l'anxiété concernant les perspectives de croissance économique" et de demande de pétrole, assure Tamas Varga, analyste chez PVM.

"Il devient clair pour le marché que la croissance de ces derniers mois a été principalement alimentée par la constitution de stocks et la thésaurisation pré-tarifaire", estime Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

La semaine dernière, le Fonds monétaire international a d'ailleurs baissé ses prévisions de croissance mondiale de 0,5 point de pourcentage. Avec une révision plus marquée encore de 0,6% point en Chine et de 0,9 point aux Etats-Unis.

Le ralentissement économique est un facteur de baisse de la demande énergétique, ce qui explique en partie la baisse du cours du pétrole particulièrement faible et la chute du gaz européen à son niveau le plus bas depuis juillet 2025.

Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, baisse de 2,56%, à 31,550 euros le mégawattheure (MWh), après avoir touché 31,195 euros, un niveau auquel il n'était pas tombé depuis le 22 juillet 2024.

Les prix du gaz européen reculent mardi "en raison de températures douces et d'une demande plus faible attendue", confirme Mark Bowman, analyste chez ADM Investors Services.

Ces prix plus faibles "permettent également à l'Europe d'importer plus facilement du gaz naturel liquéfié (GNL)", expliquent les analystes de SEB.

Après des inquiétudes européennes concernant le bas niveau des réserves de gaz durant l'hiver, les importations de GNL vers l'Europe du Nord-Ouest "ont repris et sont en nette augmentation d'une année sur l'autre, à un niveau suffisant (...) pour reconstituer les stocks" avant l'hiver prochain, affirment les analystes de DNB.

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