Paris, 23 nov 2023 (AFP) - Une cinquantaine de parcs éoliens terrestres supplémentaires pourront être installés en France à la suite du 2e appel d'offres de l'année, dont les résultats ont été publiés jeudi par l'Etat.
Sur la seule année 2023, ce sont près de 2.000 mégawatts (MW) de capacités éoliennes terrestres qui ont ainsi été attribués avec ces deux appels (sachant qu'il faut ensuite 18 à 24 mois en moyenne pour qu'ils sortent de terre). Pour le secteur, ce niveau d'attribution est "une bonne nouvelle".
Dans ce dernier appel d'offres, 54 projets ont été retenus, pour une capacité totale de 931 MW, a annoncé le ministère de la Transition énergétique.
"Le très haut niveau de souscription des appels d'offres du ministère témoigne de l'accélération du rythme de déploiement des énergies renouvelables initié par le gouvernement", estime-t-il dans son communiqué.
Les projets avaient en effet marqué le pas durant les années 2021 et 2022 et les appels d'offres ne trouvaient plus forcément preneurs, les développeurs ne pouvant les rentabiliser du fait de l'inflation sur les matériaux.
La décision prise par l'Etat fin 2022 d'indexer les contrats sur l'inflation est venue changer la donne.
"La France est le premier pays en Europe à l'avoir fait, et cela permet à nouveau aux appels d'offres de fonctionner", s'est félicité le délégué général de France Renouvelables, Michel Gioria.